
4ème de couverture
Un thriller au réalisme captivant : Matière Noire est une bombe qui n’explose qu’à l’intérieur de votre organisme
Juillet 2017.
Une région. Deux disparitions.
Après une nuit en discothèque, la jeune Inès Ouari ne donne plus signe de vie.
Marion Testud, elle, n’est jamais rentrée de son jogging matinal.
Sur leurs traces, deux enquêteurs aux profils atypiques : Karim Bekkouche, chef de la BAC de Saint-Étienne, flirte avec les limites et prend tous les risques pour retrouver Inès. Jacques Canovas, journaliste parisien et ex-flic des Renseignements généraux, couvre la disparition de la joggeuse.
Tous deux ont des raisons personnelles de parvenir à leurs fins.
D’un bout à l’autre du pays, les pistes se croisent tandis que de vieux meurtres énigmatiques refont surface. Deux hommes confrontés, lancés dans une course contre la mort à pleine vitesse dans les abysses de la terreur panique.
Mon avis
Attention, alerte coup de coeur !
Un seul conseil : abandonnez immédiatement ce que vous êtes en train de faire et plongez dans la lecture de ce polar !
2 femmes retrouvées mortes. 2 enquêteurs : Jacques, ex-flic, pensionné, qui pour ne pas sombrer dans la solitude, est devenu chroniqueur pour un canard à sensation.
Zek, qui aurait très facilement pu devenir chef des racailles de la cité mais qui a eu l’intelligence de dire stop à la violence, la drogue et tout ce qui constitue le quotidien des petites frappes : Zek est devenu flic. Un flic très souvent à la limite de la légalité, mais un homme bourré de principes et jusqu’au-boutiste. Terriblement attachant le Zek, soit dit en passant…
Donc, Jacques et Zek enquêtent chacun de leur côté, leurs enquêtes font rouvrir des cold cases. Un rythme effréné. Un twist cérébral à gauche, un twist cérébral à droite et un uppercut final.
Magistral ! Ce n’est dès lors pas étonnant que cet ouvrage ait remporté le Grand Prix de l’Iris Noir Bruxelles 2020.