
4ème de couverture
Nörrkoping, l’hiver.
La procureure Jana Berzelius arrive sur la scène du meurtre d’un haut responsable de l’Immigration en Suède, assassiné dans sa maison, au bord de la mer Baltique. Le tueur n’a laissé aucune trace. Etrangement, les seules empreintes que l’on retrouve sont celles d’un enfant – or, la victime n’en a pas… Quelques jours plus tard, le meurtrier est identifié. Mais il est mort. On retrouve son corps sur un rivage désolé, l’arme tout près de lui. Il s’agit bien d’un enfant. Signe particulier, il présente sur la nuque une scarification énigmatique.
Ce nom, gravé grossièrement à même la chair, provoque brutalement chez l’impénétrable Jana, pourtant réputée insensible et glaciale, un véritable séisme intérieur. Car elle porte la même scarification à la base du cou. La marque d’un passé qui ne lui revient que par flashes incontrôlables…
Mon avis
Emelie Schepp m’a été conseillée par une amie qui sait que j’apprécie les auteurs nordiques. C’est donc par le premier ouvrage de cette auteure que j’ai entamé ma lecture.
Dans l’ensemble, c’est efficace, tous les ingrédients nécessaires à un bon polar sont réunis : des meurtres, des enquêteurs formant une équipe soudée, des suspects ayant chacun un mobile et des chapitres courts donnant un bon rythme à l’histoire.
Malheureusement, la psychologie des personnages manque de profondeur et j’ai eu l’impression de ne survoler que superficiellement l’intrigue. C’est un premier roman, ça se sent. Mais je pense néanmoins qu’Emelie Schepp a du potentiel et j’espère donc découvrir plus de maturité dans l’écriture de ses autres ouvrages, que je découvrirai avec plaisir.