
4ème de couverture
Sur le chemin de l’hôpital où le roi du silence vit ses dernières heures, Angelo se souvient de son enfance comme d’une blessure mal cicatrisée, aux conséquences tenaces. A la lumière du secret que sa tante Ada vient de lui révéler, il revisite l’histoire, celle d’une famille d’immigrés italiens, fraîchement dépouillée de ses zones d’ombre. Parviendra-t-il, au terme de cette incursion douce-amère, à faire parler son père, cet homme devant qui lui-même se tait depuis tant d’années ? Mais surtout, arrivera-t-il à temps pour enterrer la hache d’une guerre injustement déclarée ?
Mon avis
Ceci est un très beau livre !
J’avais découvert la plume de Lorenzo Morello avec Le chien qui souriait en repensant à sa vie, un petit livre léger et sympathique.
C’est donc avec une certaine impatience que je me suis ruée, après plus de 2 ans d’attente, sur son dernier-né Le silence est italien.
Angelo est dans le Thalys qui le mène de Marseille à Bruxelles, où son père vit ses dernières heures. Un lourd secret de famille venant de lui être révélé, il profite de ces quelques heures de voyage pour revisiter, à la lueur de ces révélations, son enfance et son adolescence aux côtés d’un père qui lui a toujours préféré son jeune frère. Cette pièce manquante du puzzle lui permettant enfin, en tant qu’adulte, d’appréhender certains comportements de ses ancêtres.
Je suis toujours aussi fan de la plume de Lorenzo qui est à nouveau parvenu à me faire sourire grâce à son humour, même dans les moments graves et intenses de la vie de cette famille d’immigrés italiens. Bon ok, j’avoue, j’ai parfois eu les larmes aux yeux aussi.
Il ne s’agit pas ici d’une histoire vraie mais l’on ressent que l’auteur y a mis toutes ses tripes et il en résulte que cela pourrait être mon histoire, votre histoire. D’ailleurs, ma lecture à peine terminée, j’ai eu ce besoin impératif de serrer mes proches dans les bras, de leur dire combien je les aime.
Je me répète et j’insiste, ceci est un très beau livre que je vous conseille vivement!